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Komakino, peinture murale

Philippe Decrauzat (1974, Lausanne) décline son travail sur plusieurs supports : peinture, sculpture, installation, œuvres sur papier et films. Il élabore, dans des gammes chromatiques volontairement restreintes et par aplats des surfaces, des compositions géométriques complexes. La grande peinture murale Komakino occupait, au deuxième étage, un espace subdivisé en trois parties, accentuant la structure architecturale donnée. En accédant par les portes palières, le visiteur était au centre d’une répétition régulière, mais non continue, de motifs noir et blanc. Comme base de sa composition, Decrauzat utilisait la forme de découpe de la « dream machine » de Brion Gysin. La complexité des jeux perspectifs élaborés par l’artiste faisait vibrer sinon les esprits sous les ondes alpha, du moins la perception des murs. Les motifs évoquaient des passages, des trous, comme si le visiteur était au centre d’une boîte dont chaque côté ouvrait sur des univers contigus.
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